Aux Lions ( pont disparu)


Les Ponts



rivière


    - Pour comprendre notre cité, il faut établir une distinction entre les endroits où il n’y avait plus de cours d’eau et ceux où réellement un pont franchit la rivière. Les premiers résultent de la canalisation ou le comblement qui ne laisse plus apparaitre de cours d’eau. Les seconds se limitent à la Vesdre, dans son cours à travers la ville, venant de Dolhain vers Pepinster.
    - La plupart de nos ponts ne sont pas revêtus de plaques indicatrices ni de mention, si fréquente ailleurs, donnant le nom de la rivière : «la Vesdre». Ils n’ont donc pas de noms, ou portent la dénomination de la rue qui les franchit ; cela est le cas le plus fréquent. 

                                                                                                               Enumérons nos ponts d’Est en Ouest :


Pont aux Lions


      - Cette rue relie les deux places centrales de la ville, le plus commerçantes :Martyr et Verte. Son nom comme plusieurs autres rues, a conservé le mot "pont" après la suppression du canal des usines (1906) que ce pont franchit durant plusieurs siècles.



     - Sans doute cette rue a-t-elle subi bien des changements durant tant d'années. Brossons-en quelques aspects. Lorsque la bourgade primitive déborda de la place du Marché pour gagner par Crapaurue le Grand Wérixhas ( place du Martyr ) très vite se fit sentir la nécessité de passer le canal autrement que par les nombreux ponts en bois rudimentaires qui le franchissait. Dès 1562-63, apparait le pont djônes pires, ou pont Lejeune; il fut orné, au milieu du parapet de lions en pierre appuyées sur les armes d' Erard de la Marck, prince-évêque de 1506 à 1538 ; cette pièce est conservée au Musée communal et fut, semble-t-il, en place jusqu'en 1794. Elle fournit la dénomination demeurée jusqu'à nous :"pont aux Lions". Le pont fut restauré en 1746.


            






       Petits drapeaux bleus (emplacement du pont ). Prolonge le canal des usines.


       - A l'ouest le canal continuait son trajet vers le pont St Laurent, à mi-chemin entre les deux places actuelles. Mais l'artère n'avait pas sa largeur d'aujourd'hui. Tout comme la rue des Carmes; son entrée était séparées en deux tronçons parallèles, qui furent démolies dans la seconde moitié du
19 ° siècle (1872).Le canal qui coulait à ciel ouvert  fut couvert en 1851 en compte partagé entre la société du Cabinet littéraire (demanderesse) la ville de Verviers et Henri Kaison.



       - Il y a quelques dizaines d’années de vastes bâtiments se trouvaient dans le voisinage de ce pont, dont seul subsiste aujourd’hui le Grand-Bazar, dans sa version reconstruite après l’incendie du premier en 1938. De l’autre côté du pont, le local de la société du Cabinet Littéraire dont les transformations amenèrent cette société (nous dit toujours M. Paul Léon) à solliciter la couverture du canal qui coulait à ciel ouvert, ce qui fût réalisé en 1851.



     - Notons encore qu’à l’emplacement de la belle petite passerelle qui enjambe maintenant le « nouveau canal » passait le tram d’Eupen qui quittant son terminus rue du Collège rejoignait la rue Crapaurue














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