château de Petit-Rechain






    Le quartier a profondément transformé lorsque le dernier châtelain, Jean Joseph, Erasme Dossin ( qui y vécut de 1922 jusqu'à sa mort 1947) , ses trois fils René, Raymond et Jean étant dans l’indivision, la propriété fut vendue (1950) et morcelée.

      Le parc est devenu un lotissement où furent construites plusieurs habitations, tandis que le corps de logis est subdivisé en appartements. Jadis entouré d’un beau parc agrémenté de pavillons, cette vaste construction en U , élévée de 1741 à 1745 et transformée en 1869. Adam de Bueren, premier seigneur de Petit-Rechain, époux d'Anne de Wiler puis de Marie d’ Autriche, petite fille de l’empereur Maximilien (1459-1519), décéda en 1588, dès 1561, la seigneurie était passée aux mains d’Olivier de Fockenburch, à qui succéda Gérard Hessel. 

     En 1596, sa fille Catherine relève en son nom et en celui de ses frères et sœurs. Le bien est vendu ensuite à Jacques Benselin, qui le transmet à son fils, jacob Benselin, époux de Marguerite Moreau.

    La fille de ceux-ci Marie-Madeleine Benselin par son alliance avec Jean-Jacques (de) Libotte né en 1684, relève la seigneurie en 1720. Celui-ci fait démolir la construction primitive et fait construire dès 1741, le château actuel.

Henri-Frédérk de Libotte (1725-1788) remplace le mur d’enceinte par des grilles. Le bien passe ensuite à Madame de Brias de Cassal puis est vendu à Pierre-Denis Neuville, époux de Marie Catherine Lamarche, en 1816, qui le laisse à son fils, Pierre-Denis Neuville, marié à Hubertine, Catherine Loersch. C’est lui, qui 1869, apporte d’importantes transformations au château, qui reste dans cette famille jusqu’en 1922


















 Description :

      Façade principale du château comptant deux niveaux de cinq travées flanquées de deux courtes ailes.

      Dans l’axe avant corps surmonté d’un fronton triangulaire armoiré Jacques de Libotte et Marie Madeleine de Beyer. 

     Maçonnerie de briques cimentées et peintes. Chaînes harpées aux angles. Grandes fenêtres aux pièds droits à refends et à linteau droit interrompu par une grosse clé trapézoïdale passante. 

      En 1859 aménagements de portes-fenêtres et construction d’une logue véranda devant le rez-de-chaussée, accessible jadis par une haute porte aux piédroits ornés de cartouche et à impostes saillantes. Clé décorée d’une feuille d’acanthe et de cannelures. 

        Toiture en terrasse. Bandeau calcaire sous la bannière d’ardoises à longues croupes ajourées de lucarnes du XIX ° siècle. Couronnant les deux ailes latérales, belles girouettes en fer forgé, datée de 1741 et 1869







                      Le portail


 Baies rectangulaires à linteau droit et clé et aux piéds-droits chainés, en façade arrière. Contre les travées g. de celle-ci, construction d’une aile de deux niveaux ajourés de grandes fenêtres à linteau droit, et d’une petite chapelle néogothique. Précédant le château, deux pavillons  carrés prolongés jadis par des écuries et aujourd’hui transformés en habitations .

     pavillon de le baronne



                                                                                                                pavillon Dossin



 Grille de clôture surmontée des initiales D-R, et soutenue par des piliers calcaires à refends. Bordant la cour arrière à l’ouest, bâtiment de ferme en briques et calcaire sous bâtière d’ardoises à croupettes et coyaux. Porte charretière cintrée, à clé trapézoïdale datées ANNO/1754, surmontée d’un œil-de-bœuf elliptique. Portes et bais à linteau droit et ouverture récentes. Trois lucarnes à fronton triangulaire. Pavillon de jardin érigé en 1759 et 1788 et portail d’entrée détruits.



Photo Dany Biersard




l'intérieur du Château







  
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